Tribune publiée sur le site Les Echos
La démocratisation de l’usage d’internet, le développement de nouveaux algorithmes et de nouvelles interfaces donnent aux consommateurs de nouveaux pouvoirs. Nous sommes sur le point de passer d’une « économie de l’attention » à une « économie de l’intention » où les consommateurs prendront en mains leurs modalités de consommation et leurs données personnelles.
La publication d’un livre remue en ce moment la communauté des experts en marketing digital outre-Atlantique. Il s’agit de « The intention economy » de Doc Searls. Doc Searls avait participé en 1999 à la rédaction du « ClueTrain Manifesto » , un manifeste en 95 points qui présentait une vision inédite du commerce et du marketing. Un texte qui selon The Wall Street journal décrivait tout simplement « the future of business ». Ecrit 5 ans avant la naissance de Facebook, « The cluetrain manifesto » commençait par une phrase plus que jamais d’actualité : « les marchés sont des conversations » et prévoyait l’importance croissante des consommateurs en réseaux dans le marketing.
Dans son dernier livre, Doc Searls poursuit sa réflexion et nous expose sa vision « client centric » de l’avenir du commerce. Selon lui, nous allons passer d’une « économie de l’attention » à une « économie de l’intention ». Dans la première, les marques cherchent à capter l’attention des consommateurs pour les séduire et vendre leurs produits. Dans la seconde, ce sont les consommateurs qui vont expliciter leurs intentions d’achat et se protéger de l’intrusion publicitaire. Dans la première, les marques collectent et cumulent des données sur leurs clients. Dans la seconde, ce sont les clients qui gèrent les données les concernant et les items (passions, hobbies, centres d’intérêts, etc.) sur lesquels ils veulent bien être interpellés par les marques.
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